Les désirs

Je vois une énorme boîte dans laquelle se trouvent des bonbons. Il sʹagit dʹune boîte quʹont en général les grand-mères pour régaler les petits-enfants et autour de laquelle les enfants font cercle, en jetant des regards pleins de convoitise.

La plupart des bonbons sont emballés dans des papiers aux couleurs très brillantes. Je vois également du caramel mou, de la réglisse, du nougat, de la guimauve et du chocolat. Toutes sortes de friandises me sont donc présentées dans cette grande boîte, une scène très alléchante.

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Symboliquement, les papiers scintillants ont de lʹattirance et suscitent le désir chez lʹhumain. Les couleurs de ces papiers représentent les vibrations correspondant aux chakras, car chaque chakra, chaque vibration colorée connaît sa propre forme de désir.

Le désir est à considérer comme tout ce dont lʹhumain pense: je ne peux plus avancer sʹil nʹest pas satisfait.

Lʹessence qui choisit de descendre dans la matière, ne choisit pas un corps, mais choisit un certain désir et ne fait que suivre lʹattirance de ce désir, pour finalement arriver dans un corps.

Souvent, lʹhumain est élevé dans lʹidée dʹêtre offert par Dieu, dʹêtre né par amour. Cependant, il y a une certaine charge et cette charge est le désir.

Cʹest pourquoi lʹhumain ne veux pas renoncer au désir.

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Chaque chakra connaît ses propres désirs, qui sont liés à la conscience matérielle et ses vibrations colorées.

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La vibration orange

Ici, il sʹagit du désir lié au corps, par exemple: la mode, la chirurgie esthétique, la sexualité.

Il sʹagit du désir dʹêtre séduisant et beau.

Le désir de la paternité ou la maternité en fait partie aussi.

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La vibration jaune

Ici, vous trouvez les signes terrestres dans le plexus solaire.

Cʹest le désir de la détente, en fonction du signe terrestre de la personne.

Le tabac             -    signe terrestre de la terre.
Lʹalcool              -    signe terrestre de lʹeau.
Les drogues      -    signe terrestre de lʹair.
La nourriture    -    signe terrestre du feu.
Au début, ce sont des désirs, mais ils peuvent dégénérer en dépendance.

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La vibration verte

Dans le chakra du coeur, il y a trois sentiers et suite à une vocation lʹhumain va emprunter lʹun de ces sentiers: lʹentrée au couvent, la participation au mouvement écolo ou la consécration à la science.

Le désir dans tout cela est le fanatisme et la négligence dʹautres intérêts.

Il sʹagit dʹun sentier étroit où les gens ont des oeillères.

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La vibration bleue

Le désir est le fait de vouloir parler et être entendu.

Cʹest aussi la curiosité et le voyeurisme suite au développement des sens spirituels.

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La vibration violette

Le désir est lʹenvie de sʹimprégner des connaissances livresques.

Lʹhumain part à la recherche de la lumière et il ressent la pulsion dʹépurer les choses, mais du coup, il nʹa dʹyeux que pour le côté obscur du monde.

En outre, il éprouve un grand besoin de faire la leçon aux autres.

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La vibration blanche

Le chakra du sommet ne connaît plus de désirs, car le désir est lié à lʹénergie rouge de la terre.

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Lʹhumain doit avoir expérimenté tous les désirs pendant le développement de la conscience matérielle.

Le symbole: un tapis comprenant toutes les vies. Cʹest très coloré, avec beaucoup de relief.

Les chakras donnent de la couleur au tapis de la vie, mais les motifs, les dessins se créent entre autres en lâchant les désirs.

Lorsque lʹhumain reconnaît ses désirs et les a mis de côté, il est indulgent envers les autres humains avec leurs désirs. Mais si le désir attire encore lʹhumain, même sʹil pense lʹavoir lâché, il portera un oeil critique sur lʹhumain avec ses désirs.

Nous constatons que lʹhumain, quand il est question de désirs, pense aux désirs sexuels.

Mais le désir peut désigner tellement de choses.

Nous appelons déjà un désir tout ce pour quoi lʹhumain ressent la pulsion de le satisfaire.

Nous savons par exemple que beaucoup de gens pensent que la première chose à faire le dimanche cʹest dʹaller à lʹéglise. Alors nous voyons que la pulsion dʹaller à lʹéglise, pour ces gens-là, est un désir. Pour beaucoup, ce sont des propos bizarres, puisquʹils ne nʹassocient pas cela, en tant que tel, avec le désir.

Mais le désir a à voir avec une avidité de lʹhumain, qui a en même temps le sentiment: je dois réaliser ce désir pour me sentir à lʹaise, pour me sentir un peu plus heureux, pour être accepté aussi.

Les désirs sont donc liés à tout ce que lʹon nous a dit et appris par lʹéducation etcétéra, indépendamment du contexte. Chacun a son propre désir, car autant de têtes, autant de désirs et en plus de cela, chaque chakra, chaque vibration colorée a son propre désir.

Nous trouvons quʹil est important que lʹhumain arrive à mieux comprendre son propre désir, car souvent nous constatons que lʹhumain considère son propre désir comme une vertu.

Nous avons pris lʹexemple de lʹéglise du dimanche matin, lorsque lʹhumain dit: 'Je dois impérativement aller à lʹéglise, je dois impérativement lire la bible sinon…'

Toujours quand on ajoute 'impérativement', il est question de désir. Cʹest que lʹhumain pense ne pas pouvoir sʹen passer, sinon il ne trouve pas sa place dans la société, dans sa propre humanité, dans le relationnel…

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Donc, mettant tous les désirs dans le même sac, nous disons: 'Les désirs disent quelque chose de votre humanité et ne disent rien de lʹessence'. Et lorsque lʹhumain voit ces désirs comme une vertu, il ne sera pas amené à étudier de près ces désirs et à y renoncer.

En effet, quand il y a un désir de sexualité, dʹalcool, de drogues, de cigarettes, on pense: ʹCe sont des mauvais désirs, ce ne sont pas des vertus et donc il nous faut combattre ces désirs.ʹ

Mais tous les autres désirs sont considérés comme des vertus, sont montrés triomphalement en disant: 'Regardez-moi, cʹest ce qui mʹoccupe, cʹest ce que je fais'. Sans comprendre que ces choses-là sont aussi détestables, ayant un impact important sur votre humanité, sur votre paix intérieure et de ce fait sur les expériences de votre essence.

Car lʹhumain qui trouve important de dire sa prière avant manger, ou lire un fragment de la bible ou de se mettre à genoux pour la prière du soir, avant de se coucher, pense ne pas pouvoir vivre sans ces cérémonies. Il part du principe: ʹSi je ne le fais pas, je ne mérite pas ma place au ciel'.

Ça va si loin que ça, pour lʹhumain.

Cela montre que lʹhumain est lʹesclave de ses désirs mais ne les accepte pas en tant que tels, il nʹest même pas conscient du fait quʹil sʹagit dʹun désir.

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Cependant ces désirs marquent de leur empreinte votre humanité, vos possibilités, ce qui fait que vous créez vous-même une prison, un manque de liberté, qui influe considérablement sur vous.

Chaque humain veut être libre, mais nous disons: 'La liberté dans le sens que vous y donnez est un autre désir'.

Car être libre ne veut pas dire: ʹJe tire la porte sur moi et je me la coule douce'.

La liberté vient de lʹintérieur, surgit depuis votre essence.

Si vous vivez sur la base de cette liberté-là, alors cʹest toute autre chose que la liberté que lʹhumain pense expérimenter quand il prend des billets pour un voyage et remet son indemnité de congés payés.

Lʹhumain pense décider librement, mais un voyage peut être un désir, car il est dʹavis quʹau fond, il a droit à cela, mais il pense aussi: ʹSi je ne pars pas en vacances, les autres peuvent penser que je nʹai pas lʹargent pour le faire'.

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Il y a donc différentes motivations pour lʹhumain pour donner une place à ses désirs et les faire persister. Si lʹhumain en prend conscience et en même temps fiche ses désirs à la porte, il va certainement constater que sa vie ne sera plus la même.

Quelquʹun est agité et pense: ʹJe mets la radio, je vais écouter de la musique pour mʹapaiser, ça fait du bien'.

Là, il utilise la musique comme désir, car il pense ne plus atteindre la sérénité sans pouvoir écouter cette musique. Regarder la télé peut constituer un désir aussi.

Si quelquʹun dit: 'Je ne peux pas me passer du tabac, ou je ne peux pas me passer de lʹalcool', on le comprend, car il est question dʹune dépendance et les gens comprennent bien quʹil ne soit pas évident dʹarrêter la cigarette ou lʹalcool.

Mais quand nous disons: 'Essayez de laisser éteinte pendant 24 heures la radio ou la télé', pour beaucoup de gens, cela sʹavère être aussi difficile, et ils essaient de trouver dʹautres façons de faire passer le temps.

Ces désirs sont un prolongement de lʹhumain, tandis quʹil pense que cʹest vraiment lui.

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Nous ne vous demandons pas de tout larguer, il est beaucoup plus important de prendre conscience de tout ça.

Car maintenant que vous savez cela, et vous mettez la radio ou la télé le matin, peut-être cette question vous traverset-elle lʹesprit: ʹEst-ce par désir que je le fais, ou est-ce vraiment pour voir le journal télévisé...ʹ et vous constaterez que le plaisir que ce désir vous procurait avant diminue petit à petit et quʹil reste uniquement ce qui est vraiment pour vous et correspond à qui vous êtes vraiment et à ce que vous propose votre essence.

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