Lʹesprit indépendant
Je me trouve dans un chemin creux et je mʹaperçois que la terre couverte de mousse est très souple, tout est silencieux et agréable. En haut du talus, il y a des arbres et des arbustes et jʹaperçois sur les flancs du talus les racines de tous ces arbres et arbustes. Je me regarde et je vois que je suis habillé en costume écossais. Je porte un kilt et sur mon épaule, jʹai une écharpe dʹun tissu écossais vert et bleu. Avec ça, je porte des mi-bas avec des houppes sur les côtés et un béret vert foncé sur la tête.
Maintenant, un enseignant vient à ma rencontre et il est également habillé de façon écossaise, mais je vois quʹil porte une bourse sur le devant de son kilt. Il souffle dans le tuyau dʹune cornemuse quʹil tient dans ses mains et il marche dʹun pas calme dans ma direction au rythme de la musique. À sa gauche, un écureuil le suit, et à sa droite viennent un chevreuil, un lapin et un koala. Sur son épaule il y a un petit oiseau, et une grande autruche le suit… Il est entouré de toutes sortes dʹanimaux et un peu plus loin, je vois même un éléphant, un lion, un tigre et une girafe qui accompagnent lʹenseignant, toute une ménagerie. Et pendant que lʹenseignant joue de sa cornemuse, les animaux lʹaccompagnent en sautillant dʹun air joyeux.
Vous mʹavez vu marcher dans un chemin creux; par cette image, je veux montrer quʹil existe un port dʹattache où les humains comme les animaux se sentent protégés et en même temps font partie du paysage, car les animaux ont aussi leur place dans notre monde. Cʹest comme ça que lʹhumain le ressent, lors de sa promenade dans un chemin creux. Vous avez vu que je portais un kilt écossais, et si vous avez quelques notions de lʹhistoire de lʹÉcosse, vous savez que les Écossais sont connus pour leur esprit dʹindépendance, la formation de clans et la protection de leur territoire. Mais les Écossais chérissent aussi leur liberté. Et nous aussi, nous avons cet esprit, et cela explique pourquoi nous nous montrons habillés de cette façon. Sans doute, cela nʹexplique pas encore de quoi nous voulons parler, mais partez du principe que dans le Monde de la Sagesse il y a beaucoup de possibilités, puisque nous connaissons toutes les émotions des humains, mais nous reconnaissons et propageons également lʹesprit de liberté. Donc également lʹesprit critique, car beaucoup dʹhumains ont des problèmes avec une personne ayant une opinion sur une autre personne ou sur une situation, et bien vite ils la montrent du doigt et disent que cette personne a lʹesprit bien critique. Mais nous estimons que lʹesprit critique est une belle possibilité pour lʹhumain. Cʹest ce qui le différencie de lʹautre en ne suivant pas aveuglément les mêmes principes. Car, au cours de lʹhistoire, des tas de gens ont été appelés pour se battre, parce quʹon voulait défendre et propager les idées communes. Vous en connaissez tous des exemples, et il y a actuellement toujours des batailles, bien que les méthodes soient plus sophistiquées.
Justement quand quelquʹun a lʹesprit critique, celui-ci apparaît comme un grand individualiste.
Regardez comment vous considérez la critique et si vous pouvez être critique vous-même. Une personne critique, ce nʹest pas quelquʹun qui critique tout, mais 'lʹesprit critique' veut dire que la personne perçoit bien la subjectivité de lʹautre et prend clairement position contre. Et nous demandons justement à lʹhumain qui progresse déjà sur son chemin de prendre conscience dans quelle mesure il se laisse encore guider par ce qui est considéré comme salutaire dans cette société, ou bien par son propre regard sur les choses, qui peut encore être un peu déformé, mais déjà moins que celui de la plupart des gens. Et pour enchaîner: regardez aussi dans quelle mesure vous avez lʹesprit indépendant, car cette qualité de lʹhumain est généralement considérée comme négative.
Nous voulons parler dʹune autre qualité des Écossais. Car si nous regardons comment les Écossais sont considérés, cʹest souvent comme des gens économes, mais économe ne veut pas dire radin. Dans ce cas, il est question de savoir ce qui est vraiment nécessaire, et si cela est clair, ils ne sont pas économes mais généreux dans leurs possibilités de distribuer. Quand nous traduisons cette donnée vers cette leçon, cela veut par exemple dire que lʹhumain ne remplit pas automatiquement la boîte à collecte, car souvent on se rend compte que, même si on nʹen a pas envie, on y met quelque chose car on estime que ne rien donner ne se fait pas. Là aussi, il faudrait être un peu plus critique dans la vie. Il y a sans doute des gens qui disent toujours non, mais nous voyons que ce non est comme une sorte dʹentêtement: 'Moi, je ne marche pas'. Tandis que nous disons: chaque cause peut être bonne en soi, mais la cause doit répondre à vos propres possibilités et correspondre à ce que vous voulez propager. Nous disons donc: ne mettez pas toutes les causes dans le même panier, soyez conscient des possibilités que vous avez en tant quʹhumain, et regardez bien dans quelle boîte à collecte vous mettez quelque chose et dans quelle autre vous ne mettez rien. Vous nʹavez pas besoin de donner au comité des fêtes, car cʹest un exemple de lʹesprit de corps; et si vous dites: 'Non, je ne veux rien donner', nous sommes parfaitement dʹaccord, mais il y a peut-être des associations, des idéaux auxquels vous souscrivez et auxquels vous pouvez donner quelque chose. Nous ne voulons donc pas déterminer ce que chacun doit donner ou ne pas donner, mais nous disons: faites la différence; là aussi, il faut montrer votre esprit critique et votre indépendance.
Maintenant vous pouvez vous demander: si je suis critique, est-ce que je ne vais pas juger lʹautre? Mais lʹhumain a un chapeau à pensées et un chapeau à pensées fait toujours un choix pour ou contre, et de ce dualisme découle toujours un jugement; ce qui ne veut pas dire que vous devez en faire un jugement de valeur. Revenons aux boîtes de collecte: si vous trouvez à votre porte quelquʹun du comité des fêtes du village, vous pouvez dire: 'Je ne veux rien donner, je nʹai pas envie de renforcer lʹesprit de corps de notre société'; mais supposons que vous êtes membre dʹune fanfare et que vous aimez bien aller aux fêtes du village, vous estimerez que cʹest très important de mettre de lʹargent dans la boîte. Les humains feront toujours des choix, mais nous nʹy associons pas de jugement moral.
Un jugement moral, cela pourrait être quand vous dites: 'Ces gens du comité de fête sont tous des inconscients'... Là nous ne sommes pas dʹaccord. Nous disons uniquement: examinez les oppositions en vous. Le fait de juger ce que vous choisissez ou ce que vous refusez fait partie de votre humanité. Car vous avez un chapeau à pensées, vous avez un caractère et vous avez vos possibilités dans le matériel génétique. Il se peut donc quʹil y ait un certain sujet, un certain point de vue dans cette société, qui vous convienne parfaitement. Nous pouvons alors prendre toutes sortes de détours. Quʹil sʹagisse du monde politique ou médical, de la salle polyvalente ou du jardin dʹenfants, personne ne peut sʹempêcher dʹêtre pour ou contre. Être pour ou contre, ce nʹest donc pas en soi un jugement moral et souvent vous ne pouvez pas expliquer votre choix, puisque cʹest un sentiment qui vient de lʹintérieur.
Vous mʹavez vu avec les animaux, et tout semblait se passer dans une ambiance paradisiaque. Nous savons quʹun grand nombre de gens dans la vibration bleue disent: nous devons retourner vers la paix, nous devons retourner là où tout est uni. Cʹest ce que nous avons montré dans ces images. Mais quand nous regardons ce que la bible dit sur Adam et Ève au paradis, cela signifie quʹils ressentent, dans leur inconscient, une certaine énergie, et les animaux ressentent cette même énergie. En effet, dans lʹinconscient, lʹhumain ressent une unité dans tout ce qui lʹentoure, car il ne se connaît pas encore; mais quand lʹhumain poursuit son chemin, il est secoué par toutes sortes dʹexpériences, y compris sur le plan émotionnel, et de cette façon il acquiert un regard plus large sur lui-même dans lequel sa préférence et son aversion sʹexpriment également. Vous comprendrez sans doute que cet humain ne ressent pas cette unité dans son entourage, mais en tant que personne consciente, il devra trouver son propre paradis; et seul lʹhumain qui est neutre vis-à-vis des effets de cette planète et de ses habitants pourra le ressentir.
Nous devons faire la différence entre une situation de travail et une situation normale dans laquelle se trouve lʹhumain, car dans la situation de travail, il y a dʹautres forces que dans son propre environnement. Dans la situation de travail nous voyons que les collègues sont souvent considérés comme des amis, il faut tenir compte des anniversaires, il faut faire une visite à lʹaccouchée et toutes ces actions sont fondées sur lʹesprit de corps. Cela ne sert à rien, il nʹy a quʹun but commun: le travail, et ça sʹarrête là, car vous nʹavez pas de relation avec vos collègues. Mais dès que les gens ont été embauchés quelque part, ils ne parlent plus du travail, ils parlent de notre travail. Et notre travail, cela veut dire: Nous. Nous contre les Non-nous et contre les autres entreprises que nous devons considérer comme des concurrents. Mais vous en tant quʹhumain, vous êtes si évolué que vous pouvez dire: je me vêts de mon kilt, je suis bien indépendant, je fais mon travail et quand je rentre, je verrai bien comment ma vie et mes leçons se poursuivront. Essayez donc de voir les deux comme séparés. Vous allez comprendre que la vie active devient de plus en plus facile et que vous allez au travail avec beaucoup de plaisir, car votre but dans ce travail est de produire et de vous permettre dʹêtre indépendant sur le plan financier et si vous en êtes conscient, vous allez pouvoir tenir le coup jusquʹà lʹâge de la retraite.
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« Au fond »
Ça vous arrive d’utiliser des phrases comme suit,
commençant par « au fond » et suivi
par un « mais » au milieu des phrases énoncées ?
Et vous arrive-t-il parfois de les écouter ?
Vous arrive-t-il d'aller voir quelqu'un par pure convenance,
tandis qu’au fond, vous préférez faire autre chose que sauver les apparences ?
Ou que, quand vous lisez un livre passionnant,
on sonne à la porte et c’est des amis qui passent en rentrant ?
Un dilemme qui, pour tout le monde, est assez connu :
comment vous réagissez ?
« Ça tombe mal » ou « Entrez, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu » ?
Les normes et valeurs qui guident la pensée humaine,
ne s’intéressent pas aux souhaits réels et aspirations sincères.
La pensée applique des techniques de survie de première classe :
« jusqu’où puis-je aller et à quel moment vais je tomber en disgrâce ».
Pour cela, le chapeau à pensées utilise une balance en or
et ne réagit pas à l’appel intérieur, il dort !
De crainte de perdre la vue d’ensemble,
il n’ose pas opter pour le chuchotement qui tremble.
Pourtant, les humains respectent la force intérieure
et la ressentent souvent comme riche en valeur.
Car dans la réaction sans crainte, certainement,
ils reconnaissent la Sagesse : chacun est un arbre indépendant.
Il se peut qu’incertitude et souffrance seront votre destinée
mais si vous osez éviter les pièges de la pensée
et comprenez le fonctionnement des mécanismes en train,
vous aurez des possibilités inattendues à portée de la main.
Le chapeau à pensées, il prend toujours un peu de retard,
et ne découvre que beaucoup plus tard la formation d’un nouveau chemin phare.
Car dans votre Essence profonde, le flux vital va vous emmener
et vous ferez partie de la Mer Argentée.
Même si le souvenir s’était un peu perdu
« Au fond » vous l’avez toujours su !
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