Quand l’humain grandit, petit à petit son chapeau à pensées se remplit de connaissances, de règles et de normes et valeurs des parents…, de la famille…, de l’école…, de la religion…, et de la société dans laquelle il vit. C’est le contenu du chapeau à pensées.

Un enfant est encore en contact avec son essence et avec la pensée pure, qui est nourrie par l’essence. Il suit ses impulsions pour partir à la découverte et s’il trouve qu’une chose est laide ou s’il n’aime pas un cadeau, il le dit franchement.

Or, depuis tout petit, chacun d’entre nous éprouve ce qui se passe si l’on n’obéit pas aux règles.  On est puni, on n’est plus gentil, on est exclu peut-être, et cætera. Et les humains veulent être appréciés, être dans le ton, se sentir à l’abri en famille, à l’école, à l’église. Ces expériences constituent le revêtement du chapeau à pensées.
Le contenu et le revêtement du chapeau à pensées vont de plus en plus déformer le regard; le contact avec l’essence et avec la pensée pure diminue et le port du voile commence.

Cela est nécessaire pour pouvoir apprendre ses leçons, pour pouvoir faire les expériences au sein de l’humanité dont l’essence a besoin. En effet, la pensée va déformer le souvenir de ces expériences, ce qui crée des émotions pour l'humain. À travers ces émotions, l’essence peut vivre et apprendre la leçon qui y est liée.

C’est ainsi que tu fais des pas sur ton chemin de développement et, à un moment donné, tu découvres que tu te questionnes sur la vision que tu as apprise, tu ressens de la répugnance… Ton essence te fait signe que tout ça ne te correspond plus…, et tu pars en voyage d’exploration.

Petit à petit, tu te rends compte que le chapeau à pensées n’est que de l’équipement de travail et que tu dois abandonner ce qui est familier et sûr. Ton essence, donc le vrai SOI, doit décider de la direction à prendre, de sorte qu’elle pourra continuer à découvrir et à apprendre.